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OUI CONSERVER C’EST TRANSFORMER

La ville, juxtaposant les signes semble faite de l’accumulation des Architectures. Surchargée de signes, de visions, les valeurs du marché sont l’expression des interventions architecturales. Les Architectes pour travailler dans la ville se doivent d’une réflexion sur la cité! Indispensable action aux fins d’une architecture urbaine. Ceux-ci dans l’expression du mouvement moderne prônaient la rupture avec l’ordre ancien faisant fi du fait qu’il était indissociable de la culture ancienne. L’ordre moral et le monumentalisme d’Etat engendrèrent le rendez-vous raté de la modernité ignorant le conflit de l’ancien et du nouveau dans le domaine des Arts; le comportement des humains doit en conséquence être restauré pour surpasser la Crise de la Ville, crise qui met en évidence sa vitalité; les utopies en sont les remèdes indispensables ou préconisation d’une reconstruction de l’éthique indispensable. De telles conditions entraînent fatalement à des remises en cause d’ordre esthétique comme politique.
Les redéfinitions nous amènent à celles de nos pensées. Oui, conserver c’est transformer, « prendre appui sur ce qu’il nous apporte, mais pour bâtir à nouveau ». Oui, elle est architecture. L’architecture de la ville faite d’usages, de symboles, de formes, de paysages de réseaux et de maisons est un problème critique, politique et culturel, elle doit partager avec les citoyens. Le public constitue l’espace urbain, espace public continu et conditionne la logistique parcellaire du privé!

Pour un Architecte, le « terrain clinique » est celui du chantier et non la perfection graphique du plan!
La révolution industrielle a annulé les architectes constructeurs et a favorisé le plus transmissible de la culture architecturale. Le modernisme qui se réclamait des machines et surtout de la rationalité en rêvant d’une simplicité constructive sans ornement a privilégié la superficialité partagée par les modernistes et les architectes des Beaux-Arts. Dans un champs parta-gé, l’ingénieur généraliste et l’architecte généraliste débordent du cadre habituel de leur métier, coupure voulue et organisée par la Loi; les ingénieurs restant des commerçants contrairement aux architectes fondant ainsi une coupure. Un architecte qui ne connaît pas le végétal, ni ne sait travailler les briques sans connaître, de quelle matière elles proviennent, ne peut exprimer son plaisir de faire, énergie de la vie!


« Les convulsions de l’Europe orientale nous apprennent que la reconstitution d’une continuité exige la prise en compte de ce qui s’est passé! ». Bien sûr qu’il faut tourner la page mais avant il faut l’avoir lue! La création habitée par la liberté de la pensée critique, indispensable au moment où la technique n’est plus le lieu de l’invention; cette situation de délaissement n’est pas que physique mais également celle des âmes. L’architecture même la plus nouvelle, est dans une position de confrontation ou de rencontre entre identité, tradition et nouveauté. C’est en ça qu’elle est moderne. C’est en cela que la ville n’est pas le territoire de l’architecte mais bien celui de sa responsabilité.


Extraits de CHEMETOV : le Territoire de l’Architecte

Suzanne Belaieff

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