En 2024, Monaco est le théâtre de trois Grands Prix. A savoir les deux épreuves de championnat du monde de Formule 1 et Formule E ainsi que le Grand Prix historique.
Cette année encore, la Principauté accueille trois Grands Prix : le Monaco e-Prix (27 avril), le Grand Prix de Monaco Historique (10-12 mai) et enfin, la plus célèbre des courses, le Grand Prix Automobile de Monaco (23-26 mai). Au calendrier jusqu’en 2025 (le contrat avec Formula One court jusque-là), le GP de Formule 1 de Monaco reste l’une des épreuves mythiques du sport automobile avec les 24 Heures du Mans créées en 1923 et les 500 miles d’Indianapolis, principale course d’IndyCar depuis 1911.
La seule ville à accueillir 3 GP
Pour organiser ces trois épreuves, l’Automobile Club de Monaco a démarré les travaux de montage le 19 février, juste après les Rallyes.« C’est un gros challenge logistique. Le plus complexe, ce sont les changements de configuration notamment des paddocks entre les épreuves », souligne le commissaire général adjoint de l’ACM, Romain Pugliese. Le GP c’est un vrai mécano avec l’installation, en pleine ville, de 1 100 tonnes de tribunes, 21 km de rails de sécurité, 20 000 m2 de grillage… Sans oublier les convois exceptionnels pour les enrobés des routes. Sur le port, c’est une véritable ruche. « Chaque service sait ce qu’il a à faire, nous nous connaissons tous très bien. La réussite de ces événements est liée à l’expérience. C’est ainsi qu’on peut monter un circuit rapidement dans les meilleures conditions, pour être prêts en temps et en heure pour le passage devant la commission de sécurité. »
La sécurité est forcément la priorité numéro 1 dans un circuit urbain. « Nous avons débuté plus tôt que prévu en raison des trois Grands Prix et des nouveautés comme le nouveau garage numéro 1, qui représente 1 500 m2 pour des espaces logistiques, des bureaux et 2 terrasses d’hospitalité de 300 m2 pour les promoteurs ainsi qu’un stand au sol », explique le commissaire général adjoint de l’ACM, Romain Pugliese. Le Grand Prix de Monaco de Formule 1, c’est aussi une armée de 675 commissaires, 620 contrôleurs, 110 pompiers professionnels, 12 dépanneuses et 9 grues pour évacuer les véhicules si besoin.