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MONACO TELECOM : Pourquoi virtualiser son système d’information ?

« Monaco Telecom est une espèce de service public de la virtualisation » selon son Directeur Général Martin Peronnet qui explique pourquoi l’opérateur monégasque, après avoir virtualisé ses propres infrastructures, propose des services cloud aux entreprises.

Quand avez-vous démarré la virtualisation de vos infrastructures ?

C’est une démarche que Monaco Télécom a engagée il y a 15 ans et qui a été intensifiée à l’arrivée de Xavier Niel dans l’actionnariat. Les équipes de Monaco Telecom se sont vu confier la conception d’un système global pour l’ensemble des opérateurs du groupe Iliad/NJJ.

Concrètement, tous nos systèmes d’information fonctionnent aujourd’hui de façon virtualisée. A savoir tout ce qui permet à un client de commander une ligne mobile ou de souscrire un abonnement à la fibre, qui permet de gérer les interactions avec le client, de lui donner accès à un espace client sur Internet pour qu’il puisse faire des actions également lui-même, qui envoie les factures, etc.  Ces systèmes représentent le poumon des opérateurs qui le consomment.

Combien de clients sont concernés par cette virtualisation ?

Cela représente aujourd’hui des millions de clients gérés par un système hébergé sur notre cloud, à Monaco ! Rien que l’opérateur Eir en Irlande pèse plus de 2 millions de clients. Millicom, un groupe de 9 opérateurs en Amérique du Sud, commence aussi à développer ce système et consomme aussi de la ressource cloud chez nous. Au total, nos clients consomment plus de 15 000 CPU sur près d’une centaine de serveurs.

C’est un investissement important ?

Ce projet dont on a hérité par la confiance du groupe est un investissement important en effectifs et en compétences, de plusieurs millions d’euros par an… Une trentaine de personnes travaillent sur cette infrastructure (intégration des systèmes, développement informatique, sécurisation, automatisation).

Techniquement, les développeurs ont utilisé un format de cloud open source OpenStack, adapté à instancier cette infrastructure et gérer ces gros systèmes. C’est un système adaptatif et évolutif qui est, par exemple, utilisé par le Ministère de l’Intérieur en France pour son propre cloud souverain. Les premiers lancements ont eu lieu en 2020, 2021 et nous avons acquis une belle maturité à la hauteur des enjeux industriels. Notre objectif est aujourd’hui que chacun puisse ouvrir un serveur virtuel ou une infrastructure et la consommer rapidement. C’est pourquoi nous proposons depuis 2024 des services et une équipe dédiée aux entreprises de la place.

Quels services ?

Nous offrons déjà depuis longtemps différents niveaux de services. Beaucoup de clients nous ont demandé des serveurs virtuels pour héberger un site web, un logiciel, des serveurs virtuels simples, voire un peu plus complexes. Il y en a certains qui nous ont demandé aussi de faire de l’infogérance pour eux. Mais aujourd’hui, nous proposons des services étoffés. Il y a des serveurs virtuels, des infrastructures complètes sur le modèle de ce que nous consommons (IaaS, par exemple), mais aussi des services de backup (Veeam), du stockage (S3) ainsi qu’un Firewall qui protège les systèmes d’information de nos clients. On protège également tout le réseau par du DDoS, pour parer les attaques massives sur Internet où l’on est bombardé de trafic sur un serveur ou sur un applicatif. C’est comme un gros parapluie pour éviter le déni de service.

Quel est l’avantage de cette virtualisation pour les entreprises de la place ?

Il y a plusieurs avantages : une réduction des coûts d’usage, un déploiement simple et rapide sans nécessiter l’achat et la configuration de matériel physique… De plus, notre système est sécurisé et redondé sur trois data centers, afin de garantir la continuité du service. Par ailleurs, on est les seuls à travailler sur OpenStack en Principauté car cela demande suffisamment de volume pour pouvoir arriver à mobiliser les expertises nécessaires.

Mais notre avantage concurrentiel principal, c’est la proximité et la qualité de service. Les clients peuvent s’adresser à des concurrents comme OVH ou AWS, mais ils n’auront personne à qui s’adresser… Monaco Telecom a toujours été une espèce de service public de la virtualisation pour des tout petits besoins et des besoins plus importants.

Et en termes de prix, vous êtes compétitifs ?

Les plus petits clients payent moins de 50 euros par mois sur des serveurs virtuels en Principauté. Les collègues du groupe payent des centaines de millions d’euros… Plus de 300 entreprises de la place ont sauté le pas. Et Monaco Telecom a traditionnellement toujours séduit des clients en dehors de Monaco, et continuerons dans cet axe. Pour eux, comme pour nos clients à Monaco, c’est le prix et la disponibilité des équipes techniques de Monaco Telecom qui fait la différence.

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