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Les secteurs tendus

Dans certains secteurs, il faut s’armer de patience pour trouver un job.

Six secteurs sont « tendus » selon la Direction du Travail : psychologie, journalisme, communication/marketing, ostéopathie, management du sport et enfin immobilier.« En effet, on constate qu’il existe plus de candidats à ces emplois que d’offres d’emploi dans ces secteurs. Les délais temps pour trouver un poste peuvent donc être un peu plus longs que pour les secteurs dits porteurs », alertent Pascale Pallanca, Magali Imperti et Emmanuelle Cellario. Avec un conseil : « Si l’on veut tout de même s’orienter dans ces domaines, il est conseillé d’avoir des spécialisations. Par exemple, si on souhaite travailler dans une entreprise il vaut mieux avoir une spécialisation en psychologie du travail. »

La Commission d’Insertion des Diplômés, dont le rôle est de favoriser l’intégration dans le tissu économique monégasque des diplômés monégasques ou ayant des attaches avec la Principauté, constate également « un déséquilibre important entre la demande d’emploi et l’offre proposée » dans ces secteurs d’activité. « C’est la raison pour laquelle, il est important d’informer nos jeunes sur les secteurs porteurs en Principauté. C’est d’ailleurs dans cette perspective que la Commission d’Insertion des Diplômés intervient chaque année au sein des Lycées de la Principauté, à l’occasion de l’Agora de l’Orientation. Ces journées de sensibilisation portant sur l’employabilité à Monaco, permettent aux jeunes, d’adapter au mieux leurs projets professionnels », note la responsable Héloïse Boin.

Formations pour les demandeurs d’emploi

A noter que le Service de l’Emploi propose régulièrement des formations aux demandeurs d’emploi monégasques ou résidents. « Il s’agit soit de formations collectives car nous avons identifié des besoins plus importants dans des domaines spécifiques (sécurité, paye monégasque par exemple), soit individuelles et dans ce cas-là la Service de l’Emploi analyse les demandes en fonction des besoins des employeurs. Il ne s’agit pas de former des personnes sur des secteurs qui ne trouveront aucun débouché, indiquent Pascale Pallanca, Magali Imperti et Emmanuelle Cellario. Les formations concernent soit l’acquisition de nouvelles compétences pour améliorer l’employabilité via des formations courtes et certifiantes soit dans le cadre de réorientation professionnelle des formations plus longues qui permettent l’obtention d’un diplôme ou d’un titre. »

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