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Le FUTUR de MONACO, par où doit-il passer pour y parvenir ?

 

Le mot résilience est devenu « omniprésent » que ce soit dans le langage parlé ou dans les textes de disciplines diverses. La résilience désigne la traversée réussie d’une perturbation, de connotation positive mais dont les ambiguïtés sont « malléables », composantes des MILIEUX URBAINS.

L’adoption du concept de résilience pourrait être le point de départ pour formuler une théorie de la résilience urbaine qui se fonde sur un cadre conceptuel propre, celui d’un Art de l’Urbain dont les critères orientent les décisions en phase de projet, cela alimenterait l’imagination pour explorer de nouvelles voies ceci afin d’être en mesure de théoriser les alternatives, notamment celles données par la population qui habite, sa culture, son histoire, ses habitudes, ses compétences, leurs rapports entre eux. Il est désormais vital de se donner les moyens de s’adapter aux changementsimprévus des milieux en étant conscients comment certains choix compromettent l’innovation et les changements.

Mais attention, un choix initial engage dans une dépendance vis-à-vis des choix successifs, ce qui se vérifie autant dans le domaine de l’écologie que celui de la technologie ou de la politique; pour exemple des transports en communs plus performants signifient une prise de conscience de problématiques environnementales. Celle-ci renvoie à la relation entre résistance au changement et à la possibilité d’adaptation qui permet de parvenir à la transformation. Les CHOIX doivent intervenir maintenant. L’inévitable évolution de tout milieu vers la structuration, ceci dans l’adaptabilité demandée aura à contredire la dynamique contraire par déstructuration. L’enjeu de l’adaptabilité réduit la possibilité d’autres Choix afin de perdurer.

On a pu voir ces démarchesdans différents domaines comme l’économie, les groupes sociaux ou les questionnements de l’urbain et même sur la possibilité de gestion des systèmes socio-écologiques. De tels projets abordent des thèmes comme la Transition énergétique, la Qualité des écosystèmes Urbains ou les Enjeux Sociaux et Environnementaux liés à l’urbanisation planétaire. Les Nations Unies pu- blient une liste de critères qui rendent une ville résiliente témoignant d’une volonté de mobiliser toutes les ressources disponibles face à des besoins imprévisibles. Une ville résiliente face aux catastrophes est une ville qui doit disposer de personnes responsables et qui ont pris les mesures nécessaires pour anticiper les catastrophes naturelles ; pour cela il est important de maintenir une possibilité de CHOIX.

C’est pourquoi, contrairement à l’Urbain « normé » privilégié par le développement durable, l’Urbain résilient a pour vocation notamment de cultiver son adaptabilité, « Ceci privilégie l’innovation du modèle urbain désormais contraint à devoir affronter des catastrophes et de pouvoir les « contrer», fait extérieur inéluctable nécessitant l’effort de chacun pour en limiter les conséquences. Une théorie de la résilience doit être intégrée, par l’Architecte, aux Choix du projet général. Les choix architecturaux se rapprochent aussi de ceux dictés par la résilience. On assiste au processus de coévolution entre le travail humain et la nature, hors tout artifice mais de » néo-écosystèmes vivants » ce qui devrait pouvoir éviter la structuration réglementaire et normative à outrance et constituer la base de l’établissement d’un programme et à son architecture afin de parvenir à une bonne échelle de cohérence. eci renvoie à la démarcation par l’humain d’un espace, lui conférant une qualité particulière par rapport à ce qui l’entoure, qui isole les occupants tout en ménageant des échanges avec le milieu extérieur, « oriente ainsi les choix et la mise en projet qui en découle, crée des architectures à l’ensemble des échelles qui composent la complexité de l’Urbain « car la résilience demande une ouverture aux inventions dans la prise de risques. » « L’Urbain a entretenu une confusion en normalisant le métier d’Architecte en limitant son rôle à celui de Maître d’Œuvre ». « Là, la réelle compétence de l’Architecte doit être rappelée. »

Le cadre d’analyse qui se déploie autour de l’adoption du concept de résilience oriente les CHOIX d’un ART de la crise et la mise en projet qui en découle crée des architectures à l’ensemble des échelles qui composent la perplexité de l’Urbain. La crise ne conduit pas à l’état initial mais à une évolution et ce Choix est nécessairement guidé par la Culture. Ce qui constitue l’identité d’une Architecture c’est sa persistance dans le temps qui fait partie de ce qui caractérise la résilience.

 

METTONS-NOUS AU DIALOGUE dans L’INTÉRÊT GÉNÉRAL et pour LA QUALITÉ de la VIE PERDUE.

Suzanne BELAIEFF

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