Pour la 80e édition du Grand Prix, Monaco espère retrouver les retombées économiques d’avant la crise.
A l’annonce du maintien du Grand prix de Monaco au championnat de Formule 1, le tout-Monaco a soufflé un soupir de soulagement. La manifestation légendaire représente un enjeu important pour la Principauté sur le plan économique. Dans sa dernière étude – avant la crise sanitaire -, l’Institut Monégasque de la Statistique et des Études Économiques (IMSEE) évaluait les retombées économiques du Grand Prix à 90 millions d’euros pour 4 jours. Soit 21,7 millions de retombées directes et 68,3 de retombées indirectes pour l’édition 2017. Ces chiffres confirment que le Grand Prix de Formule 1 reste la manifestation la plus importante organisée en Principauté avec des hôtels affichant des taux d’occupation proches de 100 %, un nombre de « participants » estimé entre 50 000 et 65 000 par jour (pour un total supérieur à 200 000 personnes) et de nombreux prestataires de services et d’intermédiaires bénéficiant de l’attrait de l’événement (locations de terrasses, de bateaux, restauration, transport, agences évènementielles…).
Qu’en sera-t-il pour cette nouvelle édition post-Covid qui se déroulera du 25 au 28 mai ? Et quelles seront les conséquences de la renégociation de l’accord avec les détenteurs des droits commerciaux de la F1, Liberty Media, pour ces acteurs économiques ? « A 90% les recettes induites du Grand Prix sont pratiquement assurées au moins pour trois ans. Les recettes seront peut-être même supérieures, on ne sait pas », avait indiqué le président de l’ACM à Monaco-Matin, laissant entendre que le business des terrasses ne serait pas impacté. Liberty Media doit « prendre la main sur la communication, la production de télévision, la marque Grand Prix de Monaco, mais pas sur tous les sponsors pour l’instant », avait quant à lui précisé le Prince Albert II.
La saison automobile démarrera le 6 mai avec le e-Prix de Monaco, 9e manche du Championnat du Monde ABB FIA Formula E. Avis aux afficio-nados : depuis 2021, les monoplaces électriques empruntent désormais le circuit complet du GP. Avec un plus : cette année, les nouvelles monoplaces de Formule E peuvent atteindre une vitesse de pointe de 320 km/h…
Milena RADOMAN