1. Accueil
  2. /
  3. Zoom
  4. /
  5. Les ventes en ligne…

Les ventes en ligne gagnent du terrain

Selon la dernière étude menée par Interencheres fin 2024, 40% des Français ont déjà enchéri au moins une fois dans leur vie (contre 23% en 2015). Cette étude inédite dresse le profil de ces 21 millions de Français enchérisseurs, leurs motivations, leurs comportements d’achats, leur budget et leurs attentes.

Pour enchérir, la majorité des Français préfèrent recourir aux ventes en ligne. 81% des enchérisseurs français déclarent en effet avoir participé au moins une fois à des enchères en ligne, et 35% d’entre eux recourent exclusivement à ce canal de vente… C’est en tout cas le constat principal de l’étude qu’a réalisé Interencheres en partenariat avec l’institut de sondage YouGov sur les Français et les ventes aux enchères. « Depuis quatre ans, sur Interencheres, nous accueillons en moyenne chaque année plus de 210 000 nouveaux adeptes des enchères en ligne. Les ventes aux enchères à distance se développent à un rythme soutenu, notamment depuis la pandémie Covid-19 qui a accéléré cette tendance déjà en germe depuis une dizaine d’années, observe Fréderic Lapeyre, Président du directoire d’Interencheres. Avec les confinements successifs, il y a eu un transfert des habitudes de consommation, de la salle des ventes vers Internet, même de la part des plus fervents adeptes de la salle. Et depuis, la majorité des enchérisseurs ont conservé leurs habitudes sur Internet. » C’est ce que dit l’étude : ils ne sont désormais plus que 17% à enchérir exclusivement en salle. « Pour ces enchérisseurs, la tendance est au multicanal : on repère une vente sur internet, on se déplace éventuellement en salle pour obtenir des renseignements, et on dépose son enchère une fois rentré chez soi. Internet facilite le parcours d’achat, et le quotidien des clients. La digitalisation des enchères a permis d’autre part de démocratiser le secteur. En effet, comme le révèle notre étude, 35% des enchérisseurs ne recourent qu’exclusivement aux ventes en ligne. Sans Internet, ces néophytes, mordus d’enchères, n’auraient peut-être jamais osé pousser les portes d’un hôtel des ventes ! », note encore Fréderic Lapeyre.  

L’enchérisseur type ? Un homme de plus de 45 ans…

Toujours selon cette étude d’Interenchères, en 2024, l’enchérisseur type est un homme (63%), âgé d’au moins 45 ans (56%). Il est dans la vie active (59%), il a suivi des études supérieures (54%) et occupe un poste de cadre (40% sont des CSP+, contre 30% d’ouvriers et employés). Il est en couple (66,5%) et n’a pas d’enfant (60,2%). Il vit dans une ville moyenne de moins de 100 000 habitants (65%, dont 52% dans une ville de moins de 20 000 habitants).

Préserver son pouvoir d’achat

Les ventes aux enchères sont, pour une part croissante des Français, un moyen efficace de préserver son pouvoir d’achat : 61% des enchérisseurs français déclarent participer aux ventes aux enchères pour leurs prix attractifs. « Les biens proposés aux enchères répondent à la recherche des consommateurs qui veulent donner du sens à leurs acquisitions et sortir des standards de la grande distribution en trouvant des pièces uniques, parfois inédites et chargées d’histoire, mais également profiter de prix très attractifs, note Bénédicte Valton de Jorna, Directrice commercial, marketing et communication d’Interencheres. Les enchères sont accessibles à tous. Le montant du panier moyen sur Interencheres, inferieur à 300 euros, en est l’illustration. Sur Interencheres, vous pouvez aussi bien acquérir un tableau de maître à plusieurs millions, qu’un sac Chanel à moitié prix, un objet déco à 20 euros ou un robot de cuisine jusqu’à 70% moins cher que dans le commerce ! » Les femmes sont particulièrement sensibles à la dimension écologique qui motive 40% d’entre elles, contre 26% d’hommes, dont la troisième motivation est l’adrénaline des enchères (27%).

Les achats les plus populaires

Selon l’enquête d’Interenchères, le top 3 des produits les plus populaires auprès des enchérisseurs français varie en fonction du sexe et des générations. Les femmes privilégient les ventes de mode, de mobilier et de décoration alors que les hommes se tournent davantage vers les objets de collection et les produits technologiques. La palme du collectionnisme revient ainsi aux 25-34 ans qui sont 36% à suivre les ventes d’objets de collection (livres, timbres, cartes Pokémon, Militaria, jouets, etc.) Les ventes de voitures, quant à elles, figurent en première place des catégories les plus populaires auprès des 18-24 ans, plébiscitées par 36% d’entre eux, alors qu’elles n’intéressent que 22% des enchérisseurs toutes générations confondues. Ces jeunes enchérisseurs se démarquent à nouveau par l’intérêt qu’ils portent pour 20% d’entre eux aux ventes de biens immatériels (brevets, fonds de commerce, NFT, etc.), alors que cette catégorie est négligée par 91% des enchérisseurs français…

Un budget annuel inférieur à 500 euros

Enfin, si l’on se fie à cette étude, la majorité des enchérisseurs français (65%) consacre un budget annuel de moins de 500 euros aux ventes aux enchères. Les acquéreurs âgés de moins de 45 ans ont le budget le plus élevé : 27% d’entre eux dépensent plus de 500 euros par an dans les ventes aux enchères, contre 16% pour les 45 ans et plus. 9% des enchérisseurs âgés de 18 à 24 ans consacrent même un budget annuel supérieur à 5 000 euros…

*auprès d’un échantillon de 1 001 personnes

AUTRES ARTICLES

Nuits électros, Sea Satin et Jondal… L’été sera caliente à la SBM. Entre la réouverture du Café de Paris nouvelle formule et le lancement d’Amazónico, l’année 2024 avait été …