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Le bien-être au travail, un enjeu de société… et de compétitivité

On y passe une bonne partie de notre vie. Autant être bien au travail, non ? Avis aux harceleurs : le management à la baguette est passé de mode. Bienvenue à la notion de bien-être en entreprise qui fait rimer épanouissement avec performance.

« Un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail. » Voici la définition du bien-être au travail de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Quand on évoque cette notion, plutôt récente, il s’agit aussi bien du bien-être physique lié au confort du salarié à son poste de travail et dans les locaux de l’entreprise (luminosité, tranquillité, optimisation des équipements, chauffage, etc.) que psychologique. Ce qui se traduit par une ambiance de travail agréable (bonne entente entre collègues, management bienveillant, valeurs d’entreprise positives, etc.). C’est ce qu’on appelle aujourd’hui généralement les critères QHSSE (Qualité Hygiène Santé Sécurité Environnement) destinés à limiter les risques psychosociaux relevant des conditions de travail comme le stress, l’hyperconnectivité, le burn-out (le surmenage), le bore-out (l’ennui), le brown-out (la perte de sens)…


Le mal-être au travail a un coût


Philanthropes ou pas, les patrons qui s’intéressent à cette dimension ont surtout le sens des affaires. Car qui dit qualité de vie au travail dit performance. Selon une étude menée par Harvard/MIT en 2018, être heureux au travail rendrait en effet 31 % plus productif, 2 fois moins malades, 6 fois moins absents, 9 fois plus loyaux, et 55 % plus créatifs. Et les entreprises ont conscience que pour attirer les talents, réduire les maladies professionnelles et leurs coûts, lutter contre l’absentéisme et le turnover, le bien-être entreprise est un enjeu. Sans compter que le mal-être au travail engendre un coût pour la société. Créé par le groupe de prévoyance Apicil et le cabinet Mozart Consulting, qui accompagne des entreprises dans leurs politiques de RSE, l’Indice de bien-être au travail (IBET) est un bon baromètre qui chiffre cette baisse de compé-titivité. En 2020, le coût global de ce mal-être au travail, pour le secteur

Miléna RADOMAN

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